La collecte connaît une hausse saisonnière très limitée. Après avoir progressé de 4,5% /2017 en janvier, la hausse s’est ensuite nettement atténuée : +2,6% en février puis +0,3% en mars. Ainsi la collecte nationale du 1er trimestre se situe ainsi à mi-chemin entre le médiocre niveau de 2017 (-2,4%) et le niveau record atteint en 2014, avec une composition du lait inchangée d’une année sur l’autre (42,2 g/l de MG et 33,5 g de MP).
Les conditions hivernales relativement rudes (pluie, neige, froid) et le maintien d’une pluviométrie régulière et de températures froides jusqu’en mars expliquent en partie seulement le manque de ressort de la collecte française.
En avril, l’amélioration des conditions climatiques n’a visiblement pas provoqué le sursaut escompté. La collecte semble avoir marqué le pas d’après nos estimations basées sur l’enquête hebdomadaire de FranceAgriMer (-0,7% /2017). Pourtant le cheptel laitier national semble bien ajusté. Après fortement baissé fin 2017, il connaît une baisse saisonnière plutôt normale, avec un effectif national de vaches au 1er avril 2018 inférieur de 0,9% /2017.

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