Cheptel laitier : Des dynamiques régionales contrastées
La décapitalisation en œuvre en 2015, a été stoppée début 2016. Le cheptel laitier français s’est stabilisé 1% sous son niveau 2015 et 0,7% sous son niveau 2014 à 3,66 millions de vaches au 1er mars. Bien que le cheptel soit moindre et stabilisé, le renouvellement est plus important qu’en 2015: on compte davantage de réformes (+2%/2015 sur janvier-février) et davantage d’entrées de génisses en production (+7%). Autrement dit, les éleveurs profitent des nombreux effectifs de génisses pour faire davantage de tri dans leur troupeau.
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Les évolutions divergent de plus en plus entre les différents bassins. Le cheptel décroche toujours plus dans le Sud-Ouest (-4,4% au 1er mars contre -4,0% au 1er octobre) mais aussi en Auvergne-Limousin (-3,5% contre -3,0%). La décapitalisation se poursuit également en Charentes-Poitou (-2,3% contre -2,0%). Au contraire, le cheptel se redresse dans le Grand Ouest (-0,1% contre -0,7%) et le Grand Est (-0,3% contre -1,1%). Le redressement est plus modeste en Nord-Picardie (-0,8% au 1er mars contre -1,0% au 1er octobre) et en Normandie (-0,6% contre -0,7%).