Cheptel laitier : plutôt bien maintenu, avec des contrastes régionaux

Le repli saisonnier du cheptel en mai a été plus marqué qu’en 2016 : au 1er juin, le cheptel national comptait ainsi 24 000 vaches de moins qu’en 2016 (-0,6%) contre 14 000 de moins au 1er mai. Confrontés à la sécheresse les éleveurs ont visiblement anticipé les réformes (+5%/2016) alors que moins de génisses sont entrées en production (-7%/2016). Les réformes laitières semblent toutefois s’être calmées en juin et le potentiel de production reste relativement préservé.

En mai, le cheptel a baissé davantage qu’en 2016 dans tous les bassins à l’exception de l’Auvergne Limousin qui a bénéficié de conditions de pousse de l’herbe plus favorables. Toutefois la dynamique globale du cheptel est très différente d’un bassin à l’autre. Ainsi, au 1er juin, le cheptel était en hausse de 0,8%/2016 dans le Grand Est et quasiment stable dans le Grand Ouest (+0,2%) et en Normandie (-0,2%) alors qu’il était en baisse de 0,9% en Auvergne-Limousin, 2,4% en Nord-Picardie, 3,3% en Charentes Poitou et 4,5% dans le Sud-Ouest.