Consommation intérieure : des achats des ménages déprimés

Dans la lignée de la fin 2016, les ventes de produits laitiers en GMS se sont encore érodées sur les deux premières périodes de 2017, en volume (-2% /2016) comme en valeur (-2%).

Les laits conditionnés et les fromages frais sont les plus impactés par la dé-consommation. De plus, en janvier les ventes de laits conditionnés « bio », pourtant très demandés, ont reculé pour cause de rupture d’approvisionnement imputable à la chute de production laitière « bio ». Dans l’univers des ultra-frais, presque tous les yaourts sont délaissés (allégés, allégés et aux fruits), à l’exception de ceux à base de lait « bio », de lait de brebis et de chèvre qui bénéficient d’une croissance à deux chiffres sur des volumes encore faibles. Les desserts lactés font également grise mine.

Amorcée en 2016, la baisse des ventes de matière grasses laitières (beurre et crème) se confirme.
Seules les ventes de fromages se maintiennent plus ou moins en volume dans le rayon libre-service, avec cependant des évolutions contrastées. Les pâtes molles et persillées sont délaissées (-3% /2016) sur les deux premières périodes de 2017). En revanche, les pâtes pressées non cuites, raclette en tête, ont bondi (+8% /2016) probablement en raison de l’hiver qui fût plus froid qu’en 2016.