Cheptel : nette érosion en fin d’année

Au plan national, le cheptel laitier a perdu 38 000 vaches (-1,0% /2016) sur un an et s’établit à 3,746 millions de têtes. Il connaît une érosion plus prononcée depuis cet automne. D’un côté, les réformes ont été légèrement plus nombreuses (+1% /2016), après 2 mois de nette baisse (août et septembre) puis de stabilisation. Mais de l’autre, les entrées en production de génisses sont toujours ralenties depuis septembre (-7% /2016). D’où un arrêt prématuré la hausse saisonnière du cheptel en novembre 2017.

Cette évolution nationale est la somme d’évolutions régionales très diverses : en un an, le cheptel laitier a perdu 3,4% de ses effectifs en Poitou Charentes et 5,3% dans le Sud-Ouest. Il baisse plus faiblement ailleurs entre -0,3% en Normandie et -2,1% dans le Sud-Est, sauf dans le Grand Ouest, seul bassin où le cheptel laitier s’est étoffé d’un an sur l’autre (+0,3% /2016) d’après l’inventaire au 1er décembre 2017.