Cheptel : Moindre baisse nationale et concentration accrue

La hausse saisonnière du cheptel en fin d’été a été plus marquée qu’en 2016 et si le nombre de vaches est toujours inférieur à celui de l’an dernier, l’écart a été ramené à seulement -0,5% (-17 500 têtes) au 1er octobre. En effet, les entrées en production de génisses sont certes moins nombreuses que l’an dernier mais les sorties de vaches (essentiellement des réformes) sont encore plus ralenties.

Ce constat national résulte de dynamiques régionales contrastées avec une nette tendance à la concentration des effectifs dans les régions déjà les plus laitières. Les effectifs au 1er octobre sont ainsi stables en Normandie, en hausse en Bretagne (+0,7% /2016), en pays de la Loire (+0,4%) et Bourgogne-Franche-Comté (+0,3%), grâce au dynamisme dans le Doubs (+3,1%) et le Jura (+1,9%). Ils sont en baisse modérée en Auvergne-Rhône-Alpes (-0,8%) et dans le Grand Est (-0,8%) et en nette baisse dans les Hauts de France (-1,8%) ainsi que dans le Centre-Val de Loire (-1,0%) et surtout en Occitanie (-3,9%) et en Nouvelle Aquitaine (-4,8%).