Collecte française : faible hausse début 2016

Contrairement à ce qui est observé dans le reste de l’UE, face au sur-approvisionnement du marché européen, la filière laitière française a plutôt opté pour une modération de la collecte: les transformateurs, notamment privés, encadrent rigoureusement les volumes par le biais des contrats, et découragent tout dépassement de la référence contractuelle.

La collecte française qui n’a que marginalement progressé en 2015, n’aurait ainsi dépassé que de 1% son niveau 2015 en janvier et février demeurant légèrement en deçà de son niveau de début 2014.


La décapitalisation laitière paraît stoppée. Depuis novembre, le cheptel se rapproche doucement de son niveau d’un an plus tôt. De -48 000 vaches /2014 au 1er octobre (-1,3%), l’écart a été ramené à -33 000 /2015 au 1er février (-0,9%). Les entrées en production de primipares ont été nombreuses en janvier et les effectifs de génisses restent étoffés dans les exploitations.