Utile ou pas ?

Fin 2015, une étude chinoise a commencé à remettre en cause l’utilisation de la colistine en élevage en décrivant le premier gène de résistance mcr-1, ce qui avait conduit au retrait de nombreuses spécialités vétérinaires.

Depuis, dix variants de ce gène ont été identifiés, mais la prévalence du gène mcr-1 reste aujourd’hui très faible chez l’homme au regard de sa prévalence chez l’animal.

Des travaux récents confirment que le risque pour la santé humaine est quasi-inexistant, et les scientifiques se demandent si une solution alternative au retrait de nombreux médicaments aurait pu être mise en place le temps d’étudier réellement le risque pour la santé humaine.