Colostrum : vous avez dit 5Q ?

Le type de placentation de la vache ne permet pas le transfert d’anticorps de la mère au veau au cours  de la gestation. En conséquence, le veau naît agammaglobulinémique. Il ne commencera à produire progressivement ses propres anticorps qu’au bout d’une semaine de vie. 

Comment alors assurer la protection contre ces agents pathogènes dans les premières semaines de vie ? La réponse est simple mais ô combien efficace : le colostrum ! 

Le colostrum est le lait tiré de la première traite de la vache après vêlage. Il contient une quantité d’immunoglobulines importante. Mais ce n’est pas sa seule vertu… En plus d’assurer l’immunité passive du veau, il est également 2 fois plus riche en énergie que le lait et permet d’offrir au veau un super cocktail de vitamines, minéraux et oligo-éléments.

Le colostrum est donc l’allié incontournable du veau pour assurer sa survie dans les premiers jours, mais aussi dans les mois qui suivent. Il est fondamental d’administrer de façon correcte le colostrum au veau après la naissance.

Vous connaissiez peut-être la règle des 3Q intégrant les notions de quantité, qualité et rapidité d’administration du colostrum. Cette règle a évolué en englobant deux autres paramètres, fondamentaux à prendre en compte, qui sont l’évaluation du transfert d’immunité chez le veau et l’hygiène irréprochable tout au long de la préparation et de l’administration du colostrum. L’administration au veau doit donc désormais respecter la règle des 5Q : Quantity / Quality / Quickness / Quantifying / sQueaky clean

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