Boiterie

L’objectif de cette étude menée au Danemark est d’étudier l’association éventuelle entre l’observance des mesures générales de biosécurité et la situation des troupeaux bovins laitiers vis-à-vis de la dermatite digitée (DD), l’hypothèse de départ étant qu’une application insuffisante de mesures de biosécurité était associée à une plus forte prévalence intra-troupeau de DD.

Les boiteries sont une pathologie majeure affectant la santé, le bien-être et l’économie des élevages laitiers modernes, spécialement en bâtiment. Une méthode de détection précoce de ces problèmes podaux est essentielle afin de limiter leur impact sanitaire et économique. De nombreuses investigations ont été menées sur les modifications de comportement induites, mais dans le cas uniquement de boiteries sévères.

Durant la période de transition (3 semaines avant et 3 semaines après le vêlage), les vaches laitières présentent un risque élevé de développer des maladies infectieuses et métaboliques. Des modifications du métabolisme, la diminution de l’ingéré en matière sèche dans les semaines précédant le vêlage sont souvent associées à l’apparition de deux maladies dites “de transition” : la métrite et la cétose subclinique.

Les boiteries sont des affections multifactorielles très répandues qui affectent la santé et les performances des vaches laitières. Malgré les progrès des technologies d'élevage de précision, les éleveurs manquent encore d'outils fiables fondés sur des données pour identifier rapidement les vaches boiteuses.

Les boîteries sont des affections très souvent douloureuses qui affectent 20 à 55 % des vaches laitières élevées en stabulation sur le continent nord-américain. La plupart des publications ont étudié les facteurs de risque de ces affections locomotrices sur les vaches en période de lactation, sans aboutir à un consensus sur la phase la plus propice aux boiteries sur cette phase lactée. Très peu d’études ont été publiées quant à l’épidémiologie des problèmes locomoteurs en période de tarissement.

Des troubles de la locomotion (boiteries) peuvent affecter de manière défavorable la capacité et la volonté des vaches laitières de se faire traire automatiquement dans un robot de traite. En effet, une vache avec une difficulté à se mouvoir (score de boiterie ≥ 3) effectue significativement moins de visites au robot, en raison de la douleur engendrée par la boiterie.

L’objectif de cette étude menée en Angleterre était d’évaluer si la présence de lésions podales autour du premier vêlage avait des conséquences sur la survenue ultérieure de boiteries, sur la production laitière et surtout la longévité des animaux, critère majeur de bien-être des animaux et  de retour sur investissement au niveau de l’élevage.

L’objectif de cette étude menée en Suède était d’évaluer la prévalence de lésions de dermatite mammaire, selon leur sévérité, et d’en identifier les facteurs de risque. Un objectif secondaire était d’évaluer si la présence de dermatite mammaire (DM) augmentait le risque de mammite ou de réforme. Dans cette optique, les auteurs ont sélectionné de façon aléatoire 100 troupeaux bovins laitiers.

L’objectif de cette étude menée au Mexique était d’évaluer chez des primipares élevées en élevage ouvert sur sol sec en région chaude l’impact des lésions podales  à l’origine de boiteries sur les performances de production laitière et de reproduction, ainsi que l’effet de l’âge au premier vêlage et la saison de vêlage sur le déclenchement de lésions des pieds.

L’objectif de cette étude menée au Royaume-Uni était d’évaluer l’impact des lésions du sabot identifiées chez des génisses autour de leur vêlage sur le risque futur de boiteries, leur production laitière en première lactation et le risque de réforme prématurée.

La prévalence intra-troupeau est également variable, jusque 83 % des vaches. L’enregistrement de la prévalence au sein d’un troupeau (% de vaches affectées) est essentiel pour décrire la dynamique d’infection et adapter les stratégies de contrôle. La technique « gold standard » de détection de la DD est l’examen des pieds lors du parage.